
Le Spam: tout ce qu’il faut savoir
Apparemment, les cookies ne sont pas les seules interrogations que nous ne comprenons pas . Aujourd’hui, nous allons apporter la lumière sur le concept de spam sans oublier la connotation à laquelle il se rapporte.
Le spam renvoie à une communication électronique spontanée sans norme, ni consentement de la part du récepteur. En d’autres termes, il est une communication non approuvée par le destinataire du message. C’est un mail envoyé automatiquement à un grand public dans leurs adresses électroniques. Il a un caractère principalement publicitaire.
Aux Origines Spamiques…
Historiquement, le spam a été envoyé pour la première fois le 03 mai 1978 à 600 personnes par Gary Thuerk. Pour ce faire, travaillant à cette époque à Arpanet, il a utilisé les utilisateurs de ce réseau pour faire sa première expérience. Une attitude qui a soulevé la colère des Américains vivant sur la côte ouest des États-Unis. Cette action est suivie par des sanctions avec une condamnation d’office de cette pratique.
Le spam est aujourd’hui rattaché aux termes « courriel indésirable » ou « pourriel » afin de décliner son aspect néfaste et imposant. Cependant, on parle de spam seulement si le nombre de mail envoyé va au-delà de 20 et que le contenu transmis soit identique.
Le spam publicitaire
Le spam avait pour but premier de faire de la publicité mais avec l’avancé et la maîtrise technique des nouvelles technologies, il s’adonne à d’autres ruses plus malicieuses. Jadis, le Spam était utilisé par certaines entreprises afin de faire de la publicité de leurs produits ou autres. Il permettait de gagner du temps par la sélection et le regroupement des destinataires mais aussi par la possibilité de toucher un maximum de cible possible. L’astuce du spam par son impact et son efficacité pris pas au sérieux par certains mais d’après les chercheurs américains originaires de Californie et de San Diego, publié par le site internet altospam.com, les spammeurs font réagir 12,5 millions de personnes et poussent à l’action plus qu’on le pense. Ce qui montre que même si le spam est considéré comme un appât par certains, il finit toujours par faire mordre plus d’un. Ainsi, raison pour laquelle des entreprises prennent toujours le risque de recourir à cette méthode hérétique et non conforme aux lois pour faire connaitre leurs produits.
Le spam à sonnette
Le spam, un phénomène pris en compte aujourd’hui dans le cadre de la cybercriminalité par son aspect frauduleux et d’escroc, reste une tendance combattue sur la toile. Même s’il est différent des spam publicistes, cette forme est toujours considérée comme un spam car la méthode et la technique ne diffèrent pas de ces derniers même si le contenu du message et le but ont des orientations différentes. De ce fait, à travers ces messages, les spammeurs réussissent à soutirer de l’argent aux destinataires et pour se faire, Ils inventent des histoires qui toucheront la sensibilité des intéressés et les feront croire qu’ils défendent des causes humanistes. Par exemple, ils peuvent envoyer des spams sous un pseudonyme d’une association suite à laquelle, ils demanderont des sommes dérisoires afin de duper les destinataires mais aussi de les encourager à l’action. Par cette méthode, ils réussissent à rassembler des sommes colossales. Toutefois, Il faut noter que ces pratiques sont issues du Nigeria d’où le terme « Nigerian scan ».
Le spam ne s’adresse pas seulement aux courriels électroniques. Il existe aussi d’autres types de spams comme les spam SMS (Short Message Service) ou texto qui est souvent d’aspects publicitaires. Cette tendance permet d’informer sur un produit ou sur une offre et de convaincre les destinataires à acheter ou à adhérer. Cette méthode est plus simple et plus accessible car elle permet de toucher quasiment la totalité des destinataires. Toutefois, ils peuvent se traduire sous forme d’escroquerie ou de manipulation. Ce type d’spam s’illustre surtout par le recueil de numéros téléphoniques.
Comment se prévenir d’un spam
Le spam s’offre aujourd’hui une lutte sans merci entre les spammeurs et les services de protection. Par une technique simple et en même temps complexe, les messageries électroniques déploient des dispositifs afin de protéger le récipiendaire mais aussi de lutter contre ces agissements.
Ainsi, pour ce faire les messageries électroniques mettent en place deux boites de réceptions : l’une consiste à recueillir les messages jugés normaux et qui remplis toutes les critères recommandées et l’autre est un filtre pour les messages caractères publicitaires ou non fiable à l’occurrence des spams. Cette formule anticipe les spams et protège le récipiendaire. Par ailleurs, ces spams ne sont pas totalement censurés ou verrouillés car le récepteur a la possibilité de lire les messages ou d’en user autrement.
Il existe aussi d’autres instruments de lutte contre le spam qui demandent un minimum de technique ou de savoir-faire. Ainsi parmi ces techniques, on peut citer les listes noires qui permettent de bloquer certaines adresses électroniques reconnues comme spammeur par les services de protections. Il y a aussi le teergrubing, c’est une méthode qui bloque le serveur émetteur et de le rendre inutilisable. Cependant, c’est un couteau à double tranchant car on ne doit l’utiliser que quand on a des preuves que c’est un serveur pirate et qu’il envoie des spams. La liste ne s’arrête pas à ses astuces car il existe d’autres techniques et même des sites internet qui luttent contre les spams par des conseils et des techniques de protection.